ronaldo risque de ne pu rejouer au foot

Sorti sur civière face à Livourne (1-1), mercredi en match en retard de la 16e journée de Serie A, Ronaldo s'est gravement blessé au genou gauche. A 31 ans, et après déjà deux précédents, cette blessure met en péril la fin de carrière du Brésilien.
Depuis 1999, la carrière de Ronaldo a été jalonnée de graves blessures. Le 21 novembre, face à Lecce, il est victime d'une rupture partielle du tendon rotulien de la jambe droite. S'en suivront deux années de galère. Il tente un retour à la compétition en avril 2000 pour la finale aller de la Coupe d'Italie entre l'Inter Milan et la Lazio Rome. Mais, après seulement six minutes de jeu, son genou droit finit par céder sur une accélération. Il est de nouveau opéré par le Professeur Saillant dès le lendemain. Le Brésilien ne joue pas un seul match de la saison 2000-2001. Quelques contractures plus tard et il ne revient finalement à la compétition qu'en mars 2002 avant de terminer meilleur buteur de la Coupe du monde et de s'envoler, dans la foulée, pour le Real Madrid.
Mercredi, on a cru revivre la même scène. Entré en cours de jeu à la place de Gilardino face à Livourne (1-1), il s'effondre après seulement quatre minutes suite à un choc avec Vidigal (59e). Il quitte la pelouse de San Siro en pleurs sur une civière. Il Fenomeno a donc subi une troisième grave blessure, peut-être celle de trop. Transporté à l'hôpital orthopédique Galeazzi de Milan en compagnie de Leonardo, Ronaldo a subi une IRM qui a révélé une rupture du tendon rotulien. Cette fois, c'est le genou gauche qui est endommagé. Cette blessure pourrait marquer la fin de la carrière du Ballon d'Or 1997 et 2002. En Italie, on évalue déjà son absence à 9 ou 12 mois. A 31 ans, et même s'il est déjà parvenu à remonter la pente dans le passé, il aura sans doute du mal à surmonter un tel obstacle.
Ancelotti : "Très préoccupés"
"Nous sommes tous extrêmement touchés et très préoccupés par ce qui est arrivé à Ronaldo", a réagi l'entraîneur milanais Carlo Ancelotti. "Je ne me permettrai pas de dire que sa carrière est finie parce qu'il n'y a que le temps qui pourra mettre fin à sa carrière, a-t-il poursuivi. De notre côté, nous devons rester près de lui. Ses coéquipiers ont vite quitté le stade pour aller à l'hôpital. Dimanche (contre Sienne, ndlr), il n'avait pas disputé un bon match. Mardi, à l'entraînement, il semblait mieux, plus réactif, plus prêt, a précisé Ancelotti. Les problèmes (récents) qu'il a eus (il n'a disputé que six matches de championnat cette saison, ndlr), c'était à l'autre jambe. S'il a joué, c'est parce qu'il était en état de le faire, et pas parce que nous sommes fous."
"A peine ai-je vu l'incident que j'ai quitté la tribune pour descendre dans les vestiaires et m'assurer de sa santé", a expliqué pour sa part Adriano Galliani, le N°2 du club champion d'Europe et du monde. "Il a certainement très mal, mais nous devons rester calmes et attendre sans tirer de conclusions hâtives, a continué le dirigeant. Ronie pleurait, je l'ai pris dans me bras (...) et je lui ai dit que nous serons avec lui. L'AC Milan a déjà démontré dans le passé qu'il n'abandonne jamais les joueurs qui sont victimes de blessures et il en sera de même pour Ronaldo."